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Origine de la thérapie brève

La Thérapie Brève est née dans les années 1960, à Palo Alto. Elle est issue des prolongements donnés aux recherches de Gregory Bateson sur la schizophrénie. Pour la première fois, le système de communication est mis en lien avec les patients schizophrènes. Un mode de communication (la double contrainte) serait à l’origine de ce tableau psychiatrique.

 

De cette découverte, Don Jackson, Richard Fisch, Paul Watzlawick et John Weakland vont poursuivre leurs recherches (au Mental Research Institute de Palo Alto) et développer le modèle d’intervention de la Thérapie Brève. Ce travail sera fortement influencé par l’observation du travail de Milton H. Erickson, thérapeute hors normes qui utilisait la stratégie, et l’hypnose conversationnelle de façon totalement innovante. Ce modèle oriente la théorie sur la plainte du patient, dans sa vie quotidienne et actuelle et non sur la recherche des causes de ses problèmes.

Psychologue - Psychothérapeute - Thérapie Brève - Hypnose - Wavre - Belgique

Milton Erickson and Gregory Bateson: Photo courtesy of the Milton Erickson Foundation

De cette époque, reste les fondements de notre modèle d’intervention : une vision constructiviste (nos expériences façonnent notre façon de voir le monde, nous construisons notre propre réalité) et non-normative (nos jugements de valeurs restent au placard lors de nos interventions, le patient est l’expert de son problème), un décodage systémique du problème (sous forme d’interactions entre le patient et lui-même, les autres et/ou le monde) et une intervention stratégique (lors des séances et entre les séances, à l’aide de tâches). Au fil du temps, la recherche a continué à peaufiner ce modèle et à l’enrichir. Une place importante est aujourd’hui accordée à la prise en compte des émotions. L’apprentissage de la gestion de celles-ci fait très souvent partie intégrante de la thérapie.

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