A propos de
Murielle D'Hondt
Qui suis-je ? Ou le parcours d'une psy
J’ai débuté mon parcours d’étudiante par des Candidatures en Psychologie (Baccalauréat). Je voulais aider les gens à vivre une meilleure vie, et sans doute aussi voulais-je m’aider moi-même. Sans être malheureuse, il me manquait des clés sur comment être avec les autres, comment être avec moi-même, comment être dans le monde pour avoir le sentiment d’y être à ma place. Ces premières années universitaires, passionnantes à bien des égards, se sont révélées bien décevantes sur ces points. Et ces questions sont restées sans réponse. Je décide donc de m’orienter vers la Licence interuniversitaire (ou Master) en Logopédie à l’UCL et l’ULB. Le programme me plait : disciplines scientifiques, nombreux cours de cliniques où j’espère bien apprendre de façon concrète à venir en aide, à être utile. J’en aime la diversité des contenus, des professeurs et l’interdisciplinarité. Contre toutes attentes, la réalisation de mon mémoire me passionne et me conduit à poursuivre ce chemin universitaire quelques années par la réalisation d’une thèse de doctorat au sein du Laboratoire de Psychologie Expérimentale de l’ULB. Tranche de vie qui m’apprendra la rigueur et la ténacité dans le travail, mais qui me frustrera aussi bien des fois par son aspect solitaire et le manque de connexion aux « vrais gens ».
C’est donc cette envie de travailler en première ligne, avec et pour les gens qui m’a ensuite conduite à exercer comme logopède indépendante.
Lors de mes prises en charge, j’ai pu constater à quel point des facteurs émotionnels pouvaient rendre mon travail de logopède plus compliqué. Ainsi, les enfants en situation de difficultés d’apprentissage ne sont pas tous dyslexiques… Beaucoup sont avant tout en insécurité émotionnelle face à l’apprentissage, ou face à l’adulte. Et quid de l’impact sur l’image et sur la confiance en soi que ce fameux diagnostique de DYS. Chez les adultes, les troubles de la voix (les dysphonies dysfonctionnelles en particulier) sont souvent le reflet de difficultés émotionnelles vécues par le patient. Et que dire des personnes aphasiques qui doivent réapprendre à communiquer avec des facultés diminuées. Il me fallait des outils pour gérer ces facteurs émotionnels. C’est alors que la vie a mis sur mon chemin la Thérapie Brève. Outil oh combien fantastique pour accompagner vers le changement. Je décide de me former. D’abord à l’Institut Gregory Bateson, et ensuite chez Virages. Et voilà que la boucle est bouclée, mon premier choix professionnel me revient en boomrang. J’ai trouvé un outil concret et pragmatique qui peut venir en aide rapidement pour alléger la souffrance psychologique. Cela je ne l’avais pas trouvé lors de mes premières années d’études en psycho. Je démarre donc, en 2013 une consultation comme psychologue, sans pour autant délaisser ma casquette de logopède.
Lors de mon parcours de formation comme psychothérapeute, j’entends très rapidement parler de l’hypnose conversationnelle, et de Milton Erickson et à quel point il s’agit d’un outil complémentaire à la Thérapie Brève. La suite logique était donc de parfaire ma formation à l’Institut Milton H. Erickson où je découvre cet outil merveilleux qui permet de soigner en douceur et sécurité même les blessures les plus profondes.